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Magali FONTAINE
Kinésiologie à La Farlède

Magali FONTAINE, Kinésiologue - Energéticienne à La Farlède, Brignoles et à distance.

Ne restez pas avec vos peurs pendant la grossesse


La grossesse… ce moment magique où l’on imagine déjà la bouille de notre bébé, ses petits pieds, son odeur toute douce. Mais ça, ce n’est souvent qu’un côté de la « boule à facettes » émotionnelle qu’est la grossesse. 

La peur est souvent l’émotion inconfortable la plus présente dans cette période. Petites peurs, grandes peurs, rationnelles, irrationnelles, qui semblent venir de nulle part…

Parfois, elles font juste un petit passage éclair et repartent. Mais parfois, elles emménagent et impossible de les déloger ! Du moins, c’est peut-être ce que vous pensez et du coup, vous les subissez pendant toute la grossesse.

Aujourd’hui, je vous propose de comprendre d’où viennent ces peurs, ce qu’elles viennent vous dire et surtout comment les apaiser avec douceur (parce que oui, vous pouvez bénéficier d’une grossesse sereine), sans se juger ni chercher à les faire disparaître à coups de « pense positif ! ».

Les peurs les plus fréquentes pendant la grossesse

Chaque grossesse est unique, mais certaines peurs reviennent très souvent. Savoir qu’elles sont partagées par d’autres femmes peut déjà être rassurant d’une certaine façon (non, vous n’êtes pas anormale !).

La peur de perdre son bébé

C’est souvent la première peur qui surgit, surtout au début de la grossesse. Que vous l’ayez déjà vécu ou non, que des proches l’ai vécu ou non, lorsque l’on apprend notre grossesse, une petite voix en nous peut nous dire « et si elle n’allait pas à terme ».

On peut se sentir déjà responsable de ce petit être qui grandit en nous et se paniquer toute seule avec tout un tas de « et si… ».

Et si en plus, on vous annonce en cours de grossesse qu’il y a un potentiel risque de problème, c’est l’angoisse.

La peur de l’accouchement

Douleur, complications, perte de contrôle, peur de ne pas savoir faire… L’accouchement fait souvent peur, même quand on essaie de se dire « ça va aller ».
Pourtant, la nature est bien faite ! Son objectif est d’assurer la continuité de l’espèce, non ? Alors pourquoi aurait-elle créé un process voué à l’échec ? Oui, plus facile à dire…

L’accouchement fait souvent l’objet d’énormément de croyances, de représentations, de fantasmes… Nous y reviendrons.

La peur de ne pas être une « bonne maman »

« Et si je n’étais pas à la hauteur ? »
« Et si je n’aimais pas assez mon bébé ? »
« Et si je faisais les mêmes erreurs que mes parents ? »

Ces pensées sont très courantes et révèlent surtout… que vous êtes déjà une maman soucieuse du bien-être de son enfant.

Rassurez-vous : être une bonne maman, ce n’est pas être parfaite, car votre enfant ne vous a pas choisi pour rien, il aura besoin de vos parfaites imperfections pour évoluer !

Peur de perdre sa liberté, sa vie actuelle, son identité, son couple

L’arrivée d’un bébé, c’est un grand chamboulement. Des ajustements sont nécessaires. Le deuil de son ancienne vie peut être nécessaire. Et parfois des craintes de ne plus se retrouver (soi et dans son couple), de perdre totalement ses repères, de ne plus pouvoir faire ce que l’on veut, quand on veut…

Et quand c’est une grossesse surprise, pas prévue maintenant, ou pas prévue tout court, là, on panique en imaginant toutes les conséquences que l’arrivée de cet enfant aura sur notre vie, sur notre couple. Peut-être l’annonce a-t-elle d’ailleurs déjà créé des conflits. Une IVG vous a traversé la tête et vous culpabilisez d’y avoir pensé ne serait-ce qu’une seconde. Ça fait boule de neige et vous ne savez plus où vous en êtes.

Les peurs pendant la grossesse : d’où viennent-elles ?

Avant de chercher à apaiser vos peurs, il est précieux de comprendre d’où elles surgissent.
Car une peur, c’est rarement juste une émotion isolée : c’est un signal, un message que votre corps ou votre inconscient essaie de vous envoyer.

Les peurs de notre société moderne

Notre environnement actuel joue un rôle énorme dans le développement et l’entretien de nos peurs. Internet et les réseaux sociaux regorgent d’informations… et pas toujours des plus rassurantes.

Vous cherchez « douleurs grossesse » sur Google ? En moins de 3 minutes, vous êtes convaincue que vous avez un problème grave et rare dont personne ne se remet jamais.

Vous posez une question dans un groupe Facebook et chacune y va de son expérience personnelle (qui n’a peut-être rien à voir avec la vôtre) et donne son diagnostic, du coup, ça vous embrouille encore plus.

Ajoutez à cela les témoignages de copines, la pression sociale pour être « une super maman » et le manque de repos… et vous obtenez un cocktail parfait pour entretenir vos peurs.

Un cerveau en mode “protection maximale”

Pendant la grossesse, votre corps se transforme et vos hormones travaillent à plein régime. Pendant que votre enfant grandit dans votre ventre, vous devenez de plus en plus « maman ». Et dans les grands schémas de fonctionnement de l’humanité, une maman « prend soin de ».

Résultat ? Votre cerveau entre dans un mode hyper-vigilance pour remplir son rôle et prendre soin de bébé. Vous devenez soudain attentive à tout :

  • la fraîcheur du jambon dans le frigo,
  • le moindre bruit suspect dans la maison,
  • bébé qui n’a pas bougé depuis 30 min

Ce radar est utile pour la survie… mais il peut aussi générer beaucoup d’anxiété. C’est là où il est important de faire la part des choses entre votre intuition de maman « quelque chose ne va pas » et vos peurs irrationnelles qui prennent le contrôle.

L’héritage de votre histoire personnelle

La grossesse est une période de passage et de transformation profonde. Elle peut réveiller des souvenirs, des blessures, des croyances, des émotions parfois très anciennes.

  • Si à chaque fois que vous vous faisiez mal petite, votre maman vous a dit « Tu as mal ? Attends d’accoucher ! »
  • Si vous avez vu votre mère se sacrifier pour vous et vos frères et sœurs, cela réveille « est-ce que moi aussi je dois me sacrifier pour mon enfant ? »
  • Si votre propre naissance a été difficile, votre corps peut se souvenir inconsciemment de cette peur.
  • Si vous avez perdu un jumeau in-utéro, vous pouvez craindre de vivre une fausse-couche comme votre maman.
  • Si vous avez déjà vécu une interruption de grossesse ou une grossesse compliquée, cette nouvelle grossesse peut raviver la douleur des anciennes.

Notre propre vécu peut donc être un terrain fertile pour nos peurs.

Le poids du transgénérationnel

Vos peurs ne sont pas toujours… les vôtres. Oui, oui, vous avez bien lu. Il arrive que certaines peurs soient « héritées » de votre lignée familiale.

Par exemple : 
Votre grand-mère a perdu un bébé ou a vécu un accouchement très difficile.
Si elle n’a pas guéri cette blessure émotionnelle, cette mémoire peut rester engrammée dans l’énergie familiale. Si vous vous y connectez (inconsciemment), elle influencera votre propre vécu.

On peut alors se retrouver à trembler à l’idée d'accoucher, sans savoir pourquoi, avec pour conséquence de donner l’information à votre bébé « surtout arrive le plus tard possible ». Que va faire bébé ? Répondre à la « demande » de maman : « très bien, maman, je ne bougerais pas d’ici ! » et amenant peut-être une naissance post terme, un déclenchement, un bébé en siège (il fait le siège), une césarienne. 

Ce transgénérationnel n’a pas pour but de vous faire souffrir. Il est là pour créer suffisamment d’inconfort pour vous amener à trouver une solution et donc à libérer cette énergie stagnante.

Le poids du karmique

Parfois, ces peurs sont portées par notre âme même. Des peurs développées lors d’autres incarnations et non guéries. Notre âme les amène avec elle dans cette vie et elles s’activent pleinement au moment de la grossesse (parfois même avant) pour nous amener à les apaiser. 

Et si c’était bébé qui voulait vous parler ?

Hum… surprenant comme question non ? Mais oui, parfois, bébé « crée » des inconforts chez la maman pour lui passer un message.

Imaginez que vous ressentez, sans raison apparente, une peur très forte chaque fois que vous pensez à l’accouchement. En séance, on découvre que cette peur n’est pas la vôtre, mais celle de votre bébé. Peut-être a-t-il vécu des passages difficiles depuis sa conception (une naissance est un passage), ou bien cela réveille peut-être la mémoire d’une naissance traumatique.

En vous transmettant ce ressenti, bébé vous invite à l’écouter et à le rassurer. Comme s’il disait : « J’ai besoin que tu m’aides à me sentir en sécurité ».

En apaisant bébé, on apaisera votre peur.

Oui, on peut « travailler » avec bébé in-utéro notamment grâce à la communication bébé.

Comment apaiser ces peurs avec douceur

Il n’existe pas de baguette magique pour faire disparaître toutes vos peurs. Mais il existe des outils doux et efficaces pour les apprivoiser et les transformer.

Accueillir vos émotions sans jugement

La première étape, c’est de reconnaître vos peurs, pas de les planquer sous le tapis ! Elles ne font pas de vous une « faible » ou une « mauvaise » future maman. Avoir peur est normal.

Imaginez vos peurs comme des enfants qui crient fort pour attirer votre attention. Si vous les gronder ou les ignorer, ils risquent de crier encore plus fort.

Cet accueil permet déjà de baisser la pression.

Et surtout ne pas vous enfermez dans « je transmets mes peurs à mon bébé », « mon bébé souffre à cause de moi ». Si vous voulez en savoir plus sur ce que ressent bébé in-utéro, je vous invite à lire l'article : « Au secours, Je transmets mon stress à mon bébé ».

Respirer et revenir au corps

Quand la peur s’emballe, la respiration devient courte et rapide. Revenir à une respiration lente et profonde envoie au cerveau un message de sécurité.

Petit exercice simple :

  • Inspirez profondément par le nez en comptant jusqu’à 5.
  • Expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à 5.
  • Répétez pendant 5 min.

C’est le principe de la cohérence cardiaque. Il permet de réguler le système nerveux et donc d’apaiser le stress. Dans l’idéal, il convient d’utiliser la cohérence cardiaque sur le mode 3 – 6 – 5 : 3 fois par jour, 6 respirations par minute (donc j’inspire 5 sec, j’expire 5 sec) pendant 5 min.

En parler pour alléger le poids

Mettre des mots sur vos peurs peut déjà les rendre moins écrasantes.
Vous pouvez en parler avec :

  • votre partenaire,
  • une amie,
  • ou un professionnel (sage-femme, thérapeute…).

Verbaliser ce que l’on ressent, c’est comme ouvrir une fenêtre dans une pièce étouffante.

Explorer les racines émotionnelles et énergétiques

Certaines peurs sont profondément ancrées et viennent de votre histoire personnelle, familiale ou d’âme, comme on l'a vu.
Dans ce cas, des approches globales comme la kinésiologie ou les soins énergétiques peuvent être d’une grande aide.

Quand s’inquiéter (et quand pas du tout !)

Petites peurs passagères versus passage à l’angoisse

Avoir des peurs pendant la grossesse est complètement normal. Après tout, vous êtes en train de vivre une aventure incroyable, une transformation majeure, physiquement et émotionnellement. C'est excitant, mais ça peut aussi être flippant.

En fait, le problème, ce n’est pas d’avoir des peurs, c’est quand ces peurs prennent trop de place au point de vous épuiser, de vous empêcher de profiter de votre grossesse et quand vous rentrez dans un cercle « j’ai peur > j’ai peur que mon bébé ressente mes peurs > j’ai encore plus peur ».

Des signes que la peur devient problématique

  • Vous y pensez toute la journée, sans réussir à passer à autre chose.
  • Vous ressentez une tension constante dans votre corps, comme un nœud dans l’estomac ou dans la poitrine.
  • Votre sommeil est perturbé (insomnies, cauchemars, réveils anxieux).
  • Vous avez du mal à vous réjouir de la grossesse ou à créer du lien avec votre bébé.
  • Vous évitez certaines situations ou vous vous isolez.
  • Vous avez l’impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête comme si quelque chose allait forcément vous arriver (parfois sans trop savoir pourquoi)
  • Vous avez peur d’impacter votre bébé avec vos peurs et donc ça vous crée encore plus de peurs

Si vous avez coché ne serait-ce qu’une case dans la liste ci-dessus, alors c’est le moment de vous en occuper.

N’attendez pas

Vous n’avez pas besoin d’attendre que la peur devienne insupportable pour demander de l’aide.

N’attendez pas non plus le dernier moment, car les transformations demandent du temps. Il faut au moins 3 séances espacées de 2 à 3 semaines pour engager une vraie libération profonde, parfois plus.

Je vois trop de femmes qui viennent me voir un mois avant le terme pour une peur d’accoucher et du coup, paniquent de ne pas avoir le temps de régler le problème, car malheureusement, je n’ai pas de baguette magique.

Ou des femmes qui viennent me voir, pas pour elle, mais pour leur enfant et qui me racontent à quel point elles étaient stressées, inquiètes, angoissées pendant la grossesse (ce n’est pas toujours en lien avec le problème de l’enfant, mais c’est dommage de ne pas entendre le message de ces peurs, pour les libérer et profiter pleinement de sa grossesse, non ?)

Dans l'idéal, offrez-vous un accompagnement psychocorporel pendant toute la grossesse : profitez de ce moment pour préparer l'arrivée de bébé, libérez ce qui peut gêner, créer un lien magique avec bébé, donnez lui la parole pour comprendre ce qu'il vit dans votre ventre et ce dont il a besoin... 

Mettez toutes les chances de votre côté de vivre une grossesse sereine

Vos peurs ne sont pas là pour vous gâcher la vie : elles sont là pour vous montrer où mettre de la lumière.

En les accueillant avec douceur et en cherchant à comprendre leur message, vous vous offrez l’opportunité de profiter pleinement de votre grossesse, de créer un cocon tout doux pour bébé et de préparer son arrivée dans la joie. 


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