Magali FONTAINE
Kinésiologie à La Farlède

Magali FONTAINE, Kinésiologue - Energéticienne à La Farlède, Brignoles et à distance.

Pourquoi mon enfant ne dort pas ?


Soyons honnêtes. Si vous lisez ces lignes, il y a fort à parier que vous êtes à bout. Vous avez peut-être même googlé « mon enfant ne dort pas que faire urgent SOS au bout du rouleau » à 2h48 du matin entre deux tétées ou hurlements.

Et vous n’êtes pas seule.
Aujourd’hui, on estime que 25 à 50 % des enfants entre 0 et 5 ans traversent des troubles du sommeil à un moment donné (source Ameli.fr). Oui, c’est beaucoup. Et non, ce n’est pas (toujours) juste une question de méthode, de savoir-faire ou de routine.

Alors, pourquoi ces petits êtres si mignons de jour se transforment-ils parfois en Gremlins dès la tombée de la nuit ?
 

Allons creuser un peu plus loin que le nombre de doudous dans le lit ou la température de la chambre…

(Petit rappel : cet article n’a pas vocation à remplacer un avis médical.)

De quoi parle-t-on ?

Avant de vouloir « réparer » le sommeil de votre enfant, il est important de définir ce qu’on entend par « il ne dort pas ». Car cette phrase peut recouvrir des réalités très différentes.

Sommeil nocturne ou diurne (sieste) ?

Les difficultés d’endormissement ou les réveils ne veulent pas toujours dire la même chose selon qu’ils se passent la nuit ou pendant la sieste.
 

  • Le jour est lié symboliquement à l’action, au masculin, à l’extérieur, à l’environnement, au soleil.
  • La nuit, elle, représente l’inconnu, le noir, l’intériorité, le féminin, la lune, parfois même… le vide ou la mort symbolique.

Ça peut sembler bizarre dit comme ça. Mais le subconscient parle en symboles.

L’endormissement dure des heures ?

Le souci, c’est l’endormissement ?

  • Il met une éternité à trouver le sommeil ?
  • Il ne s’endort qu’avec vous, même papa ne peut pas prendre le relais ?
  • Il réclame le même rituel 30 fois (« Petit escargot » en boucle, un verre d’eau, un dernier câlin, etc.)
  • Dès qu’il ferme l’œil, il se réveille en sursaut, comme s’il se disait :
    « Nooooon ! Surtout pas ! Il ne faut pas que je dooooorme ! »

On parle de difficulté d’endormissement quand l’enfant ne parvient pas à s’endormir en moins de 30 minutes. Mais au-delà des « normes », le plus important, c’est votre ressenti :
Est-ce qu’il lutte ? Est-il tendu, nerveux, angoissé ?

Les réveils nocturnes : combien, comment ?

Autre point à observer : la fréquence et la qualité des réveils.

  • Est-ce qu’il se réveille toutes les 2h ?
  • Se rendort-il facilement ?
  • Ou hurle-t-il comme si sa vie en dépendait ?
  • Est-ce qu’il semble perdu, énervé, triste, apeuré ?
  • Est-ce qu’il a besoin de vous pour se rendormir (et si oui, combien de temps ça prend)

Les réveils nocturnes ne sont pas anormaux en soi – même pour les adultes. Mais si votre enfant n’arrive pas à se rendormir sereinement ou qu’il vit ces réveils comme des tempêtes émotionnelles, alors il y a quelque chose à aller écouter.

 L’heure des réveils : un indice précieux ?

Chaque méridien (canal énergétique) du corps a un pic énergétique selon la médecine chinoise. Cela peut donner des pistes :

  • 23h – 1h : Vésicule biliaire
    Colère contre le monde extérieur dont on se sent victime (exemple – né par césarienne « On m’a arraché à maman à la naissance ») ou les questions de choix (par exemple, « on a déclenché ma naissance, on ne m’a pas laissé le choix, je suis furieux »).
  • 1h – 3h : Foie
    Colère contre soi-même. Certains enfants pensent qu’ils doivent protéger leurs parents. Comme c’est impossible, ça crée un conflit intérieur.
  • 3h – 5h : Poumon
    Chagrin, culpabilité, regrets. Exemple : « J’ai fait souffrir maman à ma naissance » (même si ce n’est pas sa faute, l’accouchement fait souffrir).
  • 5h – 7h : Gros intestin
    Difficulté à lâcher prise, à se séparer des vieux schémas.

Quelques causes possibles des problèmes de sommeil

Le sommeil, ce n’est pas qu’une question de fatigue

On imagine souvent qu’un enfant fatigué va tomber comme une pierre dans son lit. Mais le sommeil dépend surtout de la capacité du système nerveux à se relâcher.

Un enfant trop stimulé, épuisé ou en mode hypervigilance aura beaucoup plus de mal à s’endormir… et se réveillera plus souvent.

Imaginez-le comme un petit tourbillon émotionnel. Si ce tourbillon ne ralentit pas dans la journée, il ne va pas s’arrêter par magie à la tombée de la nuit.

Une symbolique majeure : la séparation

Le sommeil est une séparation. Entre le jour et la nuit. Entre l’action et l’inaction. Entre la présence de maman et son absence.

C’est souvent là que des blessures ou des peurs inconscientes se réveillent :

  • Séparation à la naissance : césarienne, couveuse, soins médicaux…
  • Conflits parentaux : disputes, tensions, divorces en cours…
  • Perte d’un jumeau in-utéro
  • Deuil familial pendant la grossesse
  • Frayeur liée à l’accouchement (pour bébé ou pour maman)

Chaque endormissement ou réveil peut réactiver une mémoire de séparation.

La surcharge émotionnelle… à évacuer

Dans la journée, le cerveau d’un enfant brasse une montagne d’infos : ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il ressent. Tout ça doit être trié, digéré, rangé la nuit.

Mais parfois, il y en a trop.
Trop d’émotions. Trop de stimulations. Trop de nouveautés. Et ça déborde.

Résultat : réveils fréquents, cauchemars, agitation, endormissement difficile.

Ce n’est pas « anormal », mais on peut donner un coup de pouce au process d’assimilation en limitant certaines sources de stress ou en l’accompagnant mieux dans la gestion de son trop-plein émotionnel.

Une connexion (trop) forte à maman… surtout avant 7 ans

Jusqu’à environ 7 ans, l’enfant vit dans la bulle énergétique de sa mère.

Ce que vous ressentez, il le ressent aussi. Pas avec sa tête, mais avec ses sens subtils.

Si vous êtes inquiète, fatiguée ou tendue, il peut chercher inconsciemment à vous rassurer… en ne dormant pas.

S’il sent un vide émotionnel en vous, il peut chercher à le combler.

Si vous trouvez un « avantage » à ce que votre enfant reste prêt de vous, il va « répondre » à cette « demande » : par exemple, si vous n’êtes pas prête à reprendre une vie intime avec votre partenaire, avoir bébé à côté peut être une excuse (consciente ou non).

Où tout cela prend-il racine ?

Les racines de nos troubles sont multiples et parfois (souvent) une problématique possède plusieurs racines.

Le vécu de votre enfant depuis sa conception jusqu’à aujourd’hui

Le contexte dans lequel bébé a été conçu n’est pas neutre. Était-il attendu, désiré, espéré ? Y avait-il des tensions dans le couple, des doutes, un stress professionnel intense ? Ou au contraire, était-ce une surprise, un timing “pas idéal” ?

Ce qui s’est passé pendant la grossesse ou ce que vous avez pu ressentir peut jouer sur le sommeil de votre enfant aujourd’hui : vous avez envisagé une IVG ? Des complications ont été annoncées / vécues ? Vous avez perdu un proche ? Vous avez rompu avec le papa ? Un jumeau perdu in utero (parfois, sans qu’on le sache) ? – en gros toutes les séparations dont on a parlé dans la partie précédente.

Et comment s’est passé le grand passage qu’est la naissance ? Accouchement difficile, très long, très rapide, médicalisé ? Forceps, ventouse, césarienne d’urgence ? Séparation après la naissance ? Moment de panique ou sensation d’échec pour la maman ?

Tout cela est loin d’être anodin. Tous ces stress peuvent créer un manque de sécurité intérieure et donc une difficulté à lâcher prise. Et que fait-on quand on dort ? On lâche prise…

Et si ça venait d’avant sa conception ?

On n’y pense pas toujours, mais les 9 mois avant la conception peuvent eux aussi avoir laissé des traces. Tout ce qui est vécu par les parents pendant cette période va laisser comme une empreinte énergétique dans laquelle l’enfant vient s’incarner.

  • Un deuil ou une séparation récente chez l’un des parents
  • Une fausse couche, IVG ou IMG non acceptée
  • Une rupture, une trahison, une période de grande instabilité

Et au-delà de ces 9 mois, tout ce que nos ancêtres ont vécu peut nous impacter : c’est ce que l’on appelle les mémoires transgénérationnelles !

Donc parfois, l’insécurité que ressent notre enfant, sa tristesse, sa colère… ne lui appartiennent pas vraiment… Il rentre « juste » en résonance avec des informations présentes dans l’énergie familiale.

Et plus loin encore, notre âme est aussi porteuse de son propre vécu : c’est que l’on appelle les mémoires karmiques. Ce sont parfois ces mémoires qui s’activent… Par exemple, si notre âme porte la blessure d’abandon parce qu’elle a vécu l’abandon dans une ou plusieurs autres vies, cette blessure peut se réactiver aujourd’hui… pas pour souffrir, mais pour la libérer et avancer.

Très souvent, c’est un petit « melting pot » de tout cela qui est à l’œuvre.

Alors que peut-on faire pour aider notre enfant ?

  1. Préciser de quoi on parle ? sommeil nocturne ? diurne ? micro réveils ? hurlements ? résistances ? endormissent ? etc.
  2. Réfléchissez à ce que votre enfant a vécu depuis sa conception
  3. Réfléchissez à ce que vous et votre partenaire avez vécu, notamment dans les 9 mois précédent la conception, les 9 mois de grossesse et les 9 mois suivants la naissance
  4. Réfléchissez à des événements marquants dans la généalogie, des schémas récurrents (par exemple : des séparations, des abandons, de l’insécurité…)
  5. Concernant le vécu de son âme, bien sûr, c’est plus compliqué à déceler et à ce niveau-là, l’aide d’un thérapeute spécialisé est souvent nécessaire.
  6. Expliquer / raconter à l’enfant son histoire, incluant la vôtre et celle du papa et ses ancêtres… Toujours préférable d’expliquer plutôt que de créer volontairement ou non des non dits.

 

Pour vous aider, découvrez mon article "Non dits : quand votre enfant se crée sa propre réalité" qui vous explique l'importance d'expliquer les choses à son enfant et comment le faire correctement. En cadeau, une liste d'exemples d'échanges parent - enfant à télécharger !

Si besoin, rencontrez un thérapeute psychocorporel comme un kinésiologue qui pourra mettre des mots sur ce que vit votre enfant; décrypter l’histoire familiale, les mémoires de naissance, les blessures émotionnelles et accompagner leur libération.

 

Le sommeil n’est pas une compétence qu’on peut « forcer » chez un enfant. C’est un processus intime, émotionnel, souvent symbolique. Le sommeil en soi est inné, c’est un besoin vital et programmé par la biologie.

Mais la manière de dormir, le rythme, la capacité à s’endormir seul ou non, et les rituels d’endormissement s’acquièrent progressivement et peuvent être facilités en retirant les grains de sables qui ralentissent voire bloquent les engrenages. Des solutions sont possibles.


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